Taï chi chuan (Taijiquan) peut être traduit par boxe du faîte suprême, boxe primordiale ou de l'unité, boxe de la femelle mystérieuse, boxe de l'ombre, boxe contre les démons etc... Ces différentes appellations reflètent la profondeur et la complexité d'un art martial interne chinois qui aujourd'hui charme de plus en plus d'être humains en quête de libération.

Nous vous proposons de participer à une véritable aventure du corps et de l'esprit :

Tous les mercredis et les vendredis à partir de 20h00 jusqu'à 21h30 minimum.

Le samedi matin 1 fois par mois, et le dimanche matin toutes les semaines.

La régularité de pratique provoque de nombreux effets :

> d'appréhender un système martial très complet dans ses applications de combat
> de découvrir un véritable trésor pour le développement personnel
> d'éliminer les tensions et contractures inutiles du corps et de l'esprit,
> transformer la rigidité en souplesse,
> réaligner l'appareil locomoteur dans son ensemble,
> entretenir les ressources et réserves énergétiques dans la durée,
> opérer un changement de la force.


Comme nous le précisions, notre pratique est le fruit de la rencontre de M°Pavade Tran Thanh avecFeng Zhiqiang, à Pékin au début des années 90.

Qui d'ailleurs ne serait pas tombé sous le charme d'un être si courtois, cultivé et versé dans les arts internes, redoutable combattant, pédagogue hors paire et chercheur infatigable ?.

La Montagne du Tai chi (comme aime le nommer M°Tran Thanh), respecté de tous en Chine et de part le reste du monde, 18ème descendant du style Chen que lui transmis M°Chen Fake l'inventeur de l'école de la grande position ou dajiazi.

    Le style ou système que le grand maitre Feng Zhiqiang propage se nomme le " Taï chi de la famille Chen et du mélange du cœur et de la pensée ", ou Chen Shi Xin Yi Hun Yuan Taï Ji Quan.


Feng Zhiqiang, infatigable enseignant, aidé de son gendre M°Wang Feng Ming, a transmis pendant plusieurs années à M°Tran Thanh les fondements d'une pratique qui ne se limite pas à la seule pratique du Tai chi chuan de la famille Chen. En effet, Feng Zhiqiang maîtrisait déjà le Tongbiquan (boxe de combat) qu'il apprit de Han Xiaofeng avant d'étudier ensuite l'école Chen avec le maître Chen Fake. Il poursuivit ensuite sa recherche avec le docteur Hu Yaozheng, qui était un maître du style du cœur et la pensée (xinyi liu he quan) et grand maître de qigong.

Feng combina le qigong de Hu Yaozheng et le Taiji de Chen Fake pour créer des formes un peu différentes, assimilant aussi des mouvements d'autres styles, l'une comportant 24 mouvements, et l'autre 48.


M°Tran Thanh a conservé dans son enseignement une partie de la pratique interne et martiale de Feng Zhiqiang, qui combinée avec sa propre pratique permet au pratiquant d'étudier les fondements d'un système qui vise à la réalisation profonde de soi dans une meilleure compréhension des forces, des énergies et de la nature.

Tous deux sont convaincus que l'art martial doit être vécu et que ceux qui le peuvent ont le devoir de le faire évoluer.



Le Chen Shi Xin Yi Hun Yuan Taï Ji Quan comporte :


1) Tai ji xinyi hun yuan 24 shi - la forme des 24 du Taiji du mélange du cœur et de la pensée
2) Tai ji xinyi hun yuan 48 shi - la forme des 48 du Taiji du mélange du cœur et de la pensée
3) Chenshi er lu pao qui - La deuxième forme canon de l'école Chen
4) Hu yuan qi gong - qigong du mélange originel
5) Tui shou - poussée des mains
6) Taiji ban - petit bâtonnet à deux mains
7) Tai ji chi- gros bâtonnet à deux mains
8) Tai ji gan - perche du Taiji
9) Taiji tao -sabre du Taiji
10) Taiji jian - épée du Taiji

> Le Taï chi chuan de la famille Chen trouve ses origines en Chine, dans la province du Henan, dans le petit village de Chenjiagou. Les pratiques martiales qui permettaient au clan Chen d'assuraient la sécurité du village ont été révolutionnées par Chen Wangting (1600-1680), membre de la neuvième génération. Ce dernier, considéré comme créateur officiel, était général de l'armée impériale et surtout renommé pour être un redoutable combattant, ainsi que versé dans la science des arts martiaux. Comme tous les généraux et les gens hauts gradés de l'époque, il était aussi très cultivé dans les domaines de la philosophie taoïste et des arts traditionnels chinois. Revenu sur le tard dans son village natal, il se consacra au développement d'un système d'entraînement issu de la synthèse de ses longues recherches et de ses multiples expériences en matière de combat.

> Le Taijiquan qui fut transmis durant de longues générations a su assimiler, grâce à ses descendants cultivés, des arts et des techniques qui ont fait de lui l'un des plus profonds arts martiaux de la Chine. Il prend en compte la philosophie, la psychologie et le travail interne du qi, ainsi que l'alchimie interne taoïste.

> Le souple engendre la force, du petit on vient au grand, du lent on devient rapide, et en arrivant à contrôler ainsi les forces positives et négatives du corps humain, on devient un avec la nature, et l'on prend sa force en retournant à l'état mental naturel qui existait à l'origine et qui est dirigé par le Dao.

> Les mouvements sont lents, ronds et rotatifs, utilisant toute la participation du corps dans l'application des formes. A un niveau supérieur, on utilise les explosions de forces, dites de la force qui secoue (doujin) et qui est très importante dans ce style. Chen Fake, qui apporta le style à Beijing était particulièrement puissant dans celle-ci.

> Le pratiquant essaie le plus d'ajuster ses mouvements dans une rondeur parfaite pour devenir comme une vraie sphère de Taiji, et le corps se meut tel un dragon dont le feu intérieur est la circulation du qi.

> Si liang po qian jing ou 400 grammes peuvent renverser 500kg est un dicton souvent utilisé dans ce style, et ne peut être compris que par la pratique assidue du travail statique (zhan zhuang), de la poussée des mains (tuishou) et des formes.

> C'est un style long et fastidieux aux résultats lents, car il faut compter dix ans au moins de travail ininterrompu pour arriver à un résultat efficace.

> Après plusieurs siècles de pratique, le style Chen évolua dans d'autres styles comme Yang, Sun, Wu, Jiaobao, Wu etc.

> Chen Fake, le 17ème descendant du système apporta le style à Beijing (Beiping), il était très puissant et on le surnommait le taureau. Il enseignait le style d'une manière un peu différente de celle qui était pratiquée dans le village de Chenjiagou, en agrandissant les mouvements et en les rendant plus ronds, pratiqués avec plus de lenteur. On appela alors sa branche l'école de la grande position ou dajiazi.

> Chen Fake eût beaucoup d'élèves, dont les plus brillants furent Tian Xiuchan, Xiao Qinling et Feng Zhiqiang.

kung fu binhdinh Yi chuan